A la suite de son élection en 1981, le président François Mitterrand entreprend un programme de grands travaux unique dans l’histoire du XXe siècle : la Pyramide du Louvre, La Bibliothèque Nationale, l’Opéra Bastille, le Ministère de Bercy, la Cité de la Villette et l’Institut du monde arabe verront le jour. Le 7 juillet 1982, un concours international est lancé dans le but de construire un grand projet architectural qui viendra couronner le quartier d’affaires de la Défense et de perpétuer la voie royale. Un jury de renommée mondiale est constitué pour l’évènement. La compétition est ouverte à tous, des architectes reconnus internationalement y prennent part. A la surprise générale, François Mitterrand retient le projet de Johan Otto von Spreckelsen, un architecte danois totalement inconnu, sans agence ni collaborateur. Autour du projet de la Grande Arche, une relation privilégiée s’immisce entre Spreckelsen et le président de la République.
Notre-Dame de Paris pourrait tenir toute entière avec sa flèche à l’intérieur de l’Arche. Prouesse architecturale, la construction du projet constitue un formidable défi technique, mobilisant le constructeur Bouygues durant quatre ans  avec plus de 1 000 ouvriers. Les déboires et la pression exercés par ce projet à l’ambition politique unique en son genre, vont aboutir à la démission de l’architecte. qui meurt subitement d’un cancer, sans qu’il n’ait  jamais pu assister à la fin du chantier. La Grande Arche est devenue un symbole de la capitale parisienne, au même titre que la Tour Eiffel ou la Pyramide du Louvre. Mais le cube reste un mystère. Qui sait ce qu’il renferme ? Qui connaît sa véritable histoire ? Le chemin, qui a mené à la construction de l’Arche, est pavé de revirements, de luttes, de grandes ambitions, de rêves et de désillusions…